Pour rechercher le frais pendant la canicule, rien de mieux qu’une balade au Trou Glou-Glou.


Il y a pas mal d’années, le GSAM s’était attaqué au Trou Glou-Glou : désob, topo, explo,... pour finalement passer à autre chose.
Il faut rappeler que cette cavité n’est pas toujours fréquentable...

Profitant de la canicule exceptionnelle que l’on subit actuellement, le Président propose une visite. Il ne prend pas beaucoup de risque coté météo !

Préparatifs et départ ...



Dés l’entrée, nous sommes dans l’ambiance... humide. Il faut patauger et même mouiller une oreille dans les passages bas...
Assez rapidement, nous arrivons à ce qui est resté longtemps notre terminus, du temps ou nous n’avions pas de combinaison néoprène. A ce niveau, nous étions déjà bien transis et il fallait résister au courant d’air glacial avant de s’immerger complètement pour un passage en apnée sur quelques mètres.
Depuis, un calibrage du conduit, une corde en place et l’arrivée des combinaisons néoprènes apportent un confort certain... tout en maintenant le taux d’adrénaline !

Passage humide ...



La suite est tout aussi intime, mais plus confortable. Le plafond bien lisse vient jouer avec la surface de l’eau.
Il existe plusieurs écoles pour franchir ces étroitures humides :
Sur le dos, en léchant la voûte,
Sur le ventre avec une oreille et la moitié du visage dans l’eau.

Technique dite sur le dos ...



Après un ressaut, la galerie en diaclase prend de la hauteur, devient très concrétionnée mais le parcours se fait en bas au niveau de l’eau.

Un joli concrétionnement ...



Le glou-glou est très varié.
On peut caractériser la progression en 4 grandes familles :
– Tout d’abord une partie très aquatique avec des voûtes mouillantes
– Puis une galerie concrétionnée et des gours
– Ensuite la galerie s’élargit à une hauteur sous plafond impressionnante
– S’en suit un ramping laborieux (surtout avec un kit !) dans un laminoir jusqu’à une salle en interstrate et où une explo est en cours ...