Classique de Janvier, Le Bois de Guerre.
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L’Isle-Sur-Le-Doubs
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1ère Sortie Classique de l’année !
Une bonne équipe s’est réunie au local ce premier samedi de 2019, mais on a eu un peu de mal à se décider…. Les Bruyères, Montenois, le trou de la Chouette…. On est finalement partie pour le bois de Guerre !
La météo est de saison, on s’équipe rapidement pour ne pas prendre froid. Claude (qui avait évoqué l’idée de faire une grotte « propre ») et Olivier resteront en surface. On sera donc 5 spéléo à descendre au chaud.
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Les premières salles, assez vastes, permettre d’atteindre rapidement le méandre qui décrit le profil général de cette cavité.
A en croire les rumeurs qui circulent, ce trou est « sale ». La progression inconfortable dans la glaise boueuse la disqualifierait automatiquement du titre éventuel de « classique »….
Les premières dizaines de mètres (Bloc d’éboulis, volume confortable…) ne permettent pas de confirmer la rumeur. Après le passage d’un petit P3, on sent que l’humidité est présente, la glaise aussi. Certes, le profil plus étroit du méandre laisse des traces sur la combi, mais c’est loin d’être comparable à un gros bain de boue !
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Les parois sont assez friables par endroit, la roche est un aggloméra riche en débris de petits coquillage. On retrouve par-ci par-là quelques traces rouge/violet très présentes à l’entrée de la cavité.
Là où il n’y a pas de glaise, il y a de belles choses à voir.
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Au fil du méandre principal, on croise quelques coulées de calcite et autres concrétions intéressantes, la progression est globalement confortable sauf dans les zones où des blocs éboulés nous obligent à quelques acrobaties, parfois délicates avec des bottes glissantes de glaise.
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Dans le dernier tiers du cheminement, les choses changent. Le méandre devient plus bas en général et impose même quelques passages en ramping. Les dernières dizaines de mètres sont les plus « sport », on a bien du mal à se croiser ici et quelques obstacles obligent des "passages en force", seuls les deux plus téméraires de l’équipe iront voir le fond du fond… ils reviendront très essoufflés d’ailleurs, certainement une petite poche de CO2 !
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Finalement tout le monde ressortira sans encombre, après avoir bien profité de cette sortie « classique du mois ».
Et pendant ce temps là, en surface …
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On conclura que la dure réputation de ce trou n’est pas complètement usurpée, au vue du boulot de nettoyage des bottes et des combi !
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