MUSEE DE LA MINE DE GIROMAGNY - Territoire-de-Belfort
popularité : 3%
C’est en 1987 qu’une première salle de préfiguration du musée est inaugurée à Giromagny par le maire de l’époque Mr Jean SINGER.
parmi Les acteurs du projet on retrouve Mr François LIEBELIN qui vient
de publier après de longues et fastidieuses recherches son livre
"MINES ET MINEURS DU ROSEMONT" Mme Colette ZELLER présidente
du centre culturel de l’époque,ainsi que son mari Denis ZELLER et jacques THOMAS tous deux archéologues amateurs passionnés de mines regroupés sous l’association G.D.E.A (groupe départemental
d’études archéologiques) et son président archéologue Michel RILLOT.
Une convention relative à la création du futur musée est signée entre la commune de Giromagny et les initiateurs du projet le 1er juillet 1987
un programme H27 en collaboration avec le ministère de la culture
a permis une campagne de prospection-inventaire,sur les secteurs
miniers d’AUXELLES HAUT et GIROMAGNY.
ces outils proviennent de ces fouilles ainsi que nombreux autres
vestiges de l’exploitation des mines du Rosemont à la renaissance.
le musée c’est aussi et surtout le fruit d’un gigantesque travail de "fourmis"réalisé par deux passionnés des mines , Colette et Denis ZELLER à qui l’on doit un grand nombre de magnifiques maquettes
sur les techniques en vigueur dans les mines de cette époque.
un autre érudit François LIEBELIN grâce à ses recherches sur les
documents miniers qui l’on mené jusqu’aux archives de la principauté
de MONACO,a contribué largement à la réalisation de ce musée.
cette maquette est le fleuron en quelque sorte de ce musée qui à demandé a son concepteur Denis ZELLER des centaines d’heures de
travail ,elle représente le système employé dans les mines d’après
les archives de cette époque (16eme) pour évacuer l’eau qui noyait
les travaux les plus profonds.
principe :
la roue à augets mise en mouvement par l’eau venue d’un canal de dérivation en bois le plus souvent,entrainait une série de pompes dont
les pistons coulissaient dans des corps taillés dans des troncs d’arbres
évidés.ainsi l’eau était remontée sur plusieurs dizaines de mètres de
haut parfois.
ces plans proviennent des archives de MONACO d’après les recherches
entreprises par François LIEBELIN pour la rédaction de son livre.
une étude de cet outil a été réalisée par l’université de SEVENANS
notamment sur la métallographie,la composition chimique,et le vieillissement, une découpe de ces pointerolles a été réalisée pour
cette étude.
sur cette autre maquette de la salle d’exploitation de la mine du
nouveau ST DANIEL, est représenté le treuil à vapeur dans sa chambre
taillée dans le roc,tractant sa benne à deux compartiments servant
à remonter le minerai tout en évacuant l’eau ,au dessus du puits
d’extraction .
cette installation commandée par une machine à vapeur installée
à l’extérieure de la mine a été mise au point par l’ingénieur Pierre GASC
aux alentours de 1890-1893.
à l’heure actuelle le musée n’existe plus dans sa première configuration
il a été démantelé suite a la construction du nouveau centre culturel de
Giromagny.
toutes les pièces sont conservées pour l’instant dans les bâtiments de
la communauté de communes en attendant qu’une solution soit trouvée pour sa nouvelle implantation.il serait vraiment dommage que
tout ce patrimoine disparaisse ,je souhaite vivement que les élus prennent conscience de la situation et trouvent la volonté de donner un nouvel élan à ce musée qui le mérite amplement.
par cet article j’ai aussi voulu rendre hommage aux personnes qui sans
compter on donné beaucoup de leur temps et de leur passion pour que
ce musée voie le jour,Colette et Denis ZELLER ainsi que François LIEBELIN décédé en 2011.