Expé en Charente 2014

mardi 23 décembre 2014
par  Cécile, Claude
popularité : 7%

EXPE 2014 EN CHARENTE



Quand on parle des Charentes (la Charente et la Charente maritime ...), on pense aux vacances, aux huitres, au cognac et au pinot ... mais certainement pas à la spéléo !
Mais au GSAM, des histoires de grottes, de carrières et de souterrains en Charentes, ça fait des lustres que notre Président d’honneur nous les distille ... Car notre Président d’honneur est un pur Meursacais (habitant de Meursac, en Charente Maritime) !
Du coup, ça fait des lustres également que l’on titille notre Charentais pour aller y passer notre semaine touristico-spéléo annuelle. Mais notre demande a bizarrement toujours été esquivée ou repoussée...
Avec le départ de Vincent à Angoulême pour son travail, et surtout son adhésion au club spéléo de La Rochefoucauld, les choses ont évoluées favorablement et la nouvelle est tombée : ce sera la Charente en 2014 !


PCGSAM_-_charente1.jpg L’équipe "Charente" chez Vincent ...

Samedi 26 avril : Voyage Aller


Toute l’organisation GSAM s’est mise en marche et après moults péripéties, 10 spéléos étaient inscrits pour une semaine : Jean-Paul, Christian G. (retraités PSA), Guy, Vincent, Patrice, Claude, Patrick, David, Olivier et Cécile (la féminine du groupe).
Mickaël, en fin négociateur et bien qu’il n’était pas du voyage, a réussi à obtenir un véhicule à l’ASCAP.


charente2.jpg Prêts pour le départ ... charente3.jpg Arrêt technique ...



Rendez-vous comme d’habitude à 6h à Voujeaucourt chez Claude et départ à 6h20. Le véhicule ASCAP est vite chargé ! Il faut dire que l’équipe est restreinte : seuls Cécile, Claude, David, Olivier et Patrice (notre chauffeur !) montent dans le Jumpy. Cette année, nous partons léger, sans la guitare ... de Pilou, sans le sèche-cheveux ... de Pilou, sans la mallette à couteaux ... de Pilou.
Les autres (Jean-Paul et Patrick, Guy, Christian et Vincent) pour diverses raisons, sont autonomes et voyagent suivant leurs contraintes.
Pause casse-croûte au bord d’un étang et arrivée à Cellefrouin vers 14h comme prévu ! Jean-Paul, Patrick et Grigou nous suivent de près.
Arrivés au gîte, notre logeur nous fait découvrir une ancienne ferme entièrement rénovée qui va nous héberger pour la semaine.
De mémoire de spéléo Mandubien, c’est la première fois que l’hébergement est aussi luxueux avec deux salles de bain et même un lave vaisselle ! Bravo à notre négociatrice !
Puis l’équipe se rend chez les mousquetaires les plus proches pour faire quelques courses de survie.
Tout le monde fini par arriver par des chemins détournés … même nos charentais Christian et Vincent, avec la feuille de route pour la semaine et surtout les topographies très utiles, ainsi que les clés indispensables dans cette région !
La vie en communauté s’organise et rapidement les chambrées se forment : non ronfleurs, petits ronfleurs, grands ronfleurs …
Le premier jour, nos 2 charentais ne seront pas là, mais ils nous ont choisi une cavité sympa : le Bois du Clos.



Dimanche 27 avril : Grotte du Bois du Clos - PRANZAC


Située au Sud de la forêt de la Braconne et à environ 5 km au Nord-Est des sources de la Touvre, la grotte du Bois du Clos est une cavité exceptionnelle en Charente, découverte dès 1936 par Norbert Casteret et désobstruée en 1978 par l’Association de Recherche Spéléologique de La Rochefoucauld.
En ce premier jour dans les Charentes, notre première sortie est une traversée ! Vincent, qui ne peut nous accompagner aujourd’hui, est passé au gîte la veille au soir et nous a confié une topo avec un cheminement tracé au stabilo jaune et quelques recommandations données par son club.
La cavité comporte une galerie qui sonne bien à l’oreille : la Galerie Blanche, du coup, les photographes emportent Reflex, APN, flashs et trépieds.
Le RDV est à 9h30 à Mornac où Vincent nous retrouve de l’autre côté du marché aux fleurs. Malgré un réveil laborieux pour certains qui ont besoin de plus de 20 min pour se préparer, tout le monde est à l’heure !
Après repérage et équipement des 2 entrées, tout le monde est partant et veut enfin en découdre avec un trou charentais !


charente7.jpg Galerie menant au lac ... charente6.jpg Vue sur le lac ...



Le but étant d’atteindre la galerie blanche, on a prévu les flashs, trépieds et appareils photos. Le début est sympa et plutôt joli, mais les photographes se réservent pour la galerie blanche. Arrivés à un carrefour, les anciens partent devant dans le plus évident, mais ne tardent pas à revenir en râlant. Ils ont atteint la galerie de la boue et veulent ressortir ...
Mais le reste de la troupe persévère et après étude de la topo, nous arrivons au Lac du Potier. Pas de bol, c’est pas là que l’on devait arriver ... Les plus intrépides descendent jusqu’au lac mais devant l’état des plaquettes déliquescentes et les cordes boueuses, la remontée ne se fait pas attendre !
Après un auto-secours rondement mené pour extirper notre féminine d’une position étroite peu confortable ... nous voilà de retour au même carrefour que tout à l’heure, sans avoir trouvé la Galerie Blanche mais avec (beaucoup) plus de boue sur la combi !
Il est donc décidé de continuer la traversée et nous nous engageons donc dans la galerie de la Boue à la recherche du passage vers la sortie.
Une jolie traversée en effet, qui a tenue toutes ses promesses : de la boue bien collante, une étroiture sélective à moins de 20 m de la lumière du jour et une "Salle de la Boue" dont le nom est fort bien choisi !
A la sortie, Grigou et Jean-Paul, sortis plus tôt, nous attendent propres et changés : grave erreur !!! Après nous avoir suivi dans la forêt, leurs pantalons commencent à prendre de jolies teintes boueuses !!
Au retour, visite des résurgences de la Touvre avec la Font de Lussac, le Dormant et le Bouillant. Impressionnant ! Dire qu’en débit, la source de la Loue est battue, c’est vexant ...
Avant l’apéro, tous les ustensiles à poil durs sont réquisitionnés et direction le lavoir pour essayer de récupérer le matériel ! La soirée étant pluvieuse, le matériel est ensuite pendu dans le bucher du propriétaire qui devient un brin soupçonneux ...
Le soir, les débats vont bon train et nous croyons tous à un gentil bizutage pour notre arrivée en Charentes. Mais ce que nous ignorons, c’est que toutes les cavités de la semaine seront identiques : boueuses et très labyrinthiques !!!!


Lundi 28 avril : Grotte du Sabbat - VILHONNEUR et Grotte de Gratte-Chèvre - AGRIS


Grotte du Sabbat

En ce lundi, c’est Sabbat ! Après une visite rapide où Vincent nous fait découvrir l’entrée de la Fuie (cavité découverte lors des travaux d’une route), direction Vilhonneur pour une grotte réputée pour ses concrétions.
Arrivés sur place sous une pluie battante, le timing est parfait : le soleil apparaît juste au moment de se changer !
Les baudriers sont laissés en bas du puits et c’est partit pour la visite ! Guidés par Vincent, nous découvrons plus de 150 m de galerie concrétionnée.


PCGSAM_-_charente10.jpg Une forêt de concrétions ... PCGSAM_-_charente11.jpg Superbe concrétionnement ...

ALT="charente20.jpg"HEIGHT=400 >
Présence d’un balisage discret ...



Sous nos yeux, de multiples concrétions s’enchaînent : stalactites et stalagmites triangulaires, colonnes, excentriques ... il y en a pour tous les goûts !
Entre macro, paysages minéraux et calcite, les photographes ne savent plus où donner de la tête !
Tout est d’une couleur blanche immaculée : certains doivent faire attention à ne rien salir avec leurs combinaisons argileuses de la veille !
Jean-Paul prend rapidement quelques photos puis remonte à toute vitesse pour retrouver Grigou.
En bas, la balade se poursuit et les photographes s’en donnent à cœur joie ! Dommage que le matériel photo des pros, tellement englué d’argile lors de la traversée d’hier, est resté au gîte.
De retour au début de la galerie blanche, on croise Christian G., tout essoufflé et transpirant, qui a prolongé la visite en se perdant dans les différents diverticules de la cavité ! Il faut dire que les grottes de Charentes sont assez labyrinthiques, on le découvrira vite par nous même dans les jours qui suivent !!
Après une rapide remontée, la trappe d’entrée est refermée par un gars du cru : Christian G.
A la sortie, un magnifique soleil nous attend, ce qui nous permet de faire sécher les combinaisons et de manger au sec.
Après une formidable marche arrière de David pour sortir du chemin, on va voir l’entrée de la Fosse Mobile sous une pluie battante ! On reprend ensuite la route pour se rendre à proximité d’Agris, à la grotte suivante.

Gratte-Chèvre

La grotte de Gratte-Chèvre s’ouvre dans les carrières de « Gratte-Chèvre » sur la commune d’Agris. Ces carrières sont d’anciennes exploitations de pierre de taille. Elles sont réparties sur plusieurs hectares, en lisière de forêt domaniale.
L’entrée de la cavité se trouve au pied d’un front de taille, on y accède par un petit toboggan débouchant dans une première salle.
Après avoir admiré la carrière, le plus dur est de se motiver pour s’équiper ... Sous l’impulsion de Christian et Vincent, tout le monde finit par ré-enfiler sa combi humide.
Après une grande salle à l’entrée, on progresse dans un méandre boueux. Christian décide de faire demi-tour et en profite pour explorer un boyau près de l’entrée.
Des belles couleurs ocre au plafond contrastent avec la boue collante à nos pieds !
Dans le méandre, Vincent et Cécile tentent une opposition dans un passage qui n’est pas au goût d’Olivier : après avoir testé différentes techniques, en avant, en arrière, il finit par se décider et franchit le passage au moment où l’équipe de tête annonce que ça queute !
C’est reparti dans le sens inverses et tout le monde, sauf Claude, s’engage dans une galerie à l’égyptienne. Après un passage rempli d’eau vaseuse à l’odeur pas franchement appétissante, la progression se poursuit par une corde à nœuds. Arrivés dans une petite salle, une vire pose problème car nous n’avons pris aucun équipement pour la verticale. Seuls David et Patrick passent le passage mais reviennent au bout de quelques minutes car il faut le baudrier pour continuer la progression.
Après la sortie, les discussions vont bon train : Claude et Christian ont fait la même galerie à l’entrée mais n’ont pas vu du tout la même chose, pour l’un, c’est un boyau magnifique avec des couleurs "ocre, bleu, et du mondmilch" et pour l’autre, c’est un "boyau calcifié avec une étroiture impénétrable en bout". Le débat est lancé ... !
Le soir, il pleut à nouveau. Un grand feu est allumé dans la cheminée et toutes les combinaisons sont accrochées autour dans un joli capharnaüm ...


Mardi 29 avril : La Fosse Mobile - AGRIS


Aujourd’hui, une grotte mythique est au programme … car ça fait longtemps que l’on en entend parler. L’équipement se fait sous la pluie.
Olivier, décidément plein d’entrain, est prêt le premier et veut équiper le puits d’entrée. Après avoir déverrouiller la porte et installé une longue main courante depuis la porte d’entrée, il équipe le puits. L’équipement est particulier à partir d’une grande barre métallique installée en travers du puits. Que c’est-il passé ? A notre arrivée au puits, Olivier est en fâcheuse position, lamentablement pendu comme une morteau (la saucisse ...) au dessus du vide et le baudrier grand ouvert ! Un auto-secours est nécessaire ...
Au bas du puits, les équipements sont abandonnées (pas nécessaire qu’on nous à dit ...) et c’est parti pour la visite dans un boyau remontant. La cavité est très visitée et les passages clés sont faciles à trouver.
La traversée d’une profonde diaclase sur un aménagement pas très catholique nous intrigue : une main courante serait plus sécuritaire ! Oui mais il faut retourner au puits d’entrée pour récupérer une corde et les équipements individuels. Heureusement, une volontaire se dévoue !
Finalement l’accès à la Salle Sud est assez rapide. Ce grand volume tranche par rapport aux premières galeries. Les photographes essaient différentes techniques pour immortaliser les grands volumes.
Une galerie basse est découverte avec à l’extrémité un petit bassin orné de magnifiques dents de cochons.
Puis le Grand Couloir est visité ainsi que le Grand Chaos, tout est grand ici bas.


PCGSAM_-_charente12.jpg Petite pose réparatrice ... PCGSAM_-_charente13.jpg Gour aux dents de cochon ...



En sortant, passage à la Grande Fosse pour une visite poussée de cette gigantesque doline.
Au retour, passage au lavoir pour un décapage laborieux de tout le matériel.

Mercredi 30 avril : Traversée du TQF (Trou Qui Fume) - LA ROCHETTE

Le plus grand réseau de Charente, mais aussi le plus redouté !! Tel est la réputation de la cavité.

Retour à la foret de la Braconne pour Vincent, Claude, Patrick, David, Olivier et Cécile ou Vincent nous fait visiter 2 entrées et une doline.
Ce vaste réseau est une succession de salles et de galeries formant un ensemble labyrinthique, creusé aux dépens de nombreuses diaclases parallèles, reliées par des boyaux argileux creusés en inter-strates.
Nous descendons par l’entrée du Trou qui fume par un petits puits qui devrait être le seul passage technique. De la ballade ... pas besoin de corde sauf pour la sortie, mais elle est déjà en place. De plus, la traversée est fléchée !
De mémoire de spéléo Doubien, nous n’avons jamais pratiqué un tel labyrinthe, partout ce n’est que départs de galeries et de boyaux qui se coupent et se recoupent ... On comprend mieux le besoin du fléchage car même avec la topographie en grand format, c’est pas gagné.
Rapidement, on s’aperçoit qu’il manque des fléchages et que certains ont été ... manipulés ... voir inversés ! Cela augmente le suspense. L’idée de tourner une partie de la nuit ici à chercher une sortie, commence à nous trotter dans la tête. Du coup, nous traçons notre propre fléchage au cas ou ... Nous ne sommes pas les premiers à réagir ainsi car certain passages clés ont une dizaine de flèches.
Nous parcourons le Réseau des Romains, le Réseau des Goths et nous nous dirigeons vers le Réseau des Néo Romains.
Les passages sont de plus en plus difficiles à trouver et sont à chercher dans les trois dimensions. Arrivés dans une diaclase sans suite apparente, nous suivons une corde pour une escalade délicate dans une étroite diaclase. Ensuite il faut se laisser glisser dans la diaclase encore plus étroite et aux parois très lisses. Il faut espérer que c’est le bon passage car le retour devient délicat, voir même impensable !! Olivier qui porte un kit est en difficulté et le fait savoir. Cécile a fait un mauvais départ et descend la galerie en position horizontale ... et Claude qui est le dernier a eu le bon réflexe de retirer tout le matériel avant de s’engager dans la descente. Après moult contorsions, ça passe ... la suite est un boyau avec une première étroiture courte et sévère qui se passe en bourrinant fort et d’une deuxième ... celle de trop ! Pas très longue, environ un mètre, de section verticale avec deux faces bien lisses et parallèles ... Tout le monde passe difficilement mais pas Claude. Il n’est pas gros ... mais plutôt musclé et les pectoraux refusent de se contracter. La décision est vite prise : le retour est impossible, il faut donc passer !! Un bout de corde est attaché aux longes et deux équipiers se mettent à tirer ferme. L’effet est immédiat ! L’exercice laissera quelques ecchymoses joliment colorées et quelques courbatures.


PCGSAM_-_charente14.jpg Recherche de la sortie ... PCGSAM_-_charente15.jpg La sortie, c’est peut être par là ...



La sortie nécessitera de ramper sur d’immenses dalles inclinées et glissantes, passage redouté pour quelques uns ...
Dernière péripétie, la corde mise en place pour la sortie est restée accrochée sur une saillie et il faut toute l’agilité de Vincent pour grimper en libre la récupérer ...
En sortant, le traditionnel passage au lavoir se fait par habitude !
Le propriétaire, pour l’entretien, a l’occasion de rentrer dans le gîte et à l’air sonné par notre organisation. Faut dire que vu les conditions climatiques, un tas de kits et emballages boueux s’amassent devant la porte et à l’intérieur des affaires à sécher sont pendues après tout ce qui ressemble à un crochet ...

Jeudi 1er mai : TQF, Galerie des Vikings - LA ROCHETTE


Ce jour, nous allons faire un des plus grands puits de Charentes, un puits artificiel. Pour certains, c’est l’occasion de remettre le baudrier après une grosse frayeur il y a quelques jours donc la tension est palpable. Une fois descendus dans un puits admirablement creusé, nous retrouvons avec bonheur la boue des Charentes, mais à l’échelle 10 !
Guidés par David et Patrick M, nous nous engageons dans un long, très long laminoir très bas qui se termine sur un magnifique cul de sac ! Après étude de la topo, il parait que nous sommes dans la salle Appatix.
Du coup, marche arrière et retour devant un petit passage plein d’eau et de boue liquide à proximité du puits. Claude et David ne sont pas franchement inspirés et décident de remonter en surface. Patrick, Olivier et Cécile se laissent glisser dans la boue et émergent de ce bain vivifiant dans une petite salle qui continue. De petites salles en passages, des flèches nous indiquent le chemin à suivre et euphoriques, nous croyons être sur la bonne voie !! Mais après plus d’une demi-heure d’effort, petite pause dans une salle où est inscrit "Salle Appatix". C’est la salle où nous avions cru être tout à l’heure ... Le découragement commence à nous gagner et nous ressortons la topo (ou du moins ce qu’il en reste ... !). Dans ce dédale de boue, nous choisissons une autre galerie pas franchement engageante. Mais au bout d’une dizaine de minutes, nous avons la certitude d’être sur le bon chemin : un panneau nous demande de faire attention aux excentriques !!! Et de belles concrétions blanches commencent à surgir au milieu de la boue ...


PCGSAM_-_charente16.jpg Le puits le plus profond de Charente ... PCGSAM_-_charente17.jpg Concentration pour appréhender la suite ...



Claude et David remontent après le laminoir
Cécile, Patrick et Olivier tentent un bain de boue et trouvent enfin le bon passage au 3ème essai
De jolies concrétions dans un écrin de boue même si l’on n’a surement pas vu le plus beau !
En rentrant, passage au lavoir pour tout le monde pour un ultime et sérieux décrassage. Car on peut ranger le matériel spéléo, le dernier jour est réservé pour une grand ballade touristique des Charentes.

Vendredi 2 mai : tourisme

Pour le dernier jour, c’est visite du terroir ou plutôt sortie goût et saveur.
Départ de bonne heure, car le programme est réglé sur la marée ... Tout le monde se rend à Saintes pour la visites des arènes. Comparé au théâtre romain de Mandeure, il n’y a pas photo ! Puis on passe au marché, réputé le meilleur marché aux fruits de mer de la région. En effet, les fruits de mer sont magnifiques, c’est frais et Christian a un vraie savoir faire pour obtenir le meilleur rapport qualité/prix l
Puis direction Meursac, pour mettre les achats au frais et récupérer les outils de pèche : sel fin, bourriches, râteaux, piochons, ... Puis direction la plage de la Tremblade pour une pèche à pied dans la pure tradition. La mer descend et la plage est immense. On suit les conseils des locaux et nous péchons des coques, des palourdes, des petits crabes et des couteaux. La capture des couteaux à l’aide du sel fin est assez surprenante ... et passionnante. En revenant de la plage, on apprend que le ramassage des coquillages est fortement déconseillé ...


PCGSAM_-_charente18.jpg Le GSAM à la pêche à pied ... PCGSAM_-_charente19.jpg Le GSAM dans les dunes ...



Le grand air ouvre l’appétit, nous allons casse crouter dans les pins. Puis direction le phare de la courbe et une petite ballade iodée sur les dunes ou ça souffle fort.
L’après midi, nous poursuivons notre périple touristique en longeant la Gironde avec notamment La Palmyre, St Palais-Sur-Mer, Royan, Merchers-Sur-Gironde et le pittoresque village de Talmont-sur-Gironde.
Le tourisme, ça creuse ... Rendez-vous chez un vigneron du coin, copain de Christian, pour découvrir les spécialité locales. Les dégustations liquides s’enchaînent, les verres sont généreux et les conversations vont bon train jusqu’à tard dans la soirée. Finalement, c’est Cécile, notre nez rouge, qui nous ramènera à Meursac ou Vincent a préparer un festin : notre pêche et les achats du matin.
Soirée fruits de mer : crevettes grises et roses, huitres de marenne, coques, langoustines, bigorneaux, amandes, tourteaux, ... Un festival, le meilleur des Charentes ! Pour certain, c’est une première ...


Samedi 3 mai : Le retour

Réveil matinal pour tout le monde suivi d’un solide petit-déj. Puis commence un long rangement par voiture, suivi d’un nettoyage de fond en comble. Tout les ustensiles qui ressemblent à une brosse sont usés et méconnaissables ...
Le propriétaire est visiblement étonné de retrouver son gîte en bon état.
Les voitures sont prêtes et chacun repart par des chemins détournés pour un retour sans histoire.


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