La traversée de Bramabiau - GARD
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L’abîme de Bramabiau
ou abenc de Brame-biâou en languedocien, qui signifie le « bœuf qui brame »
ou encore avenc de Brame-buòu
Saint-Sauveur-Camprieu dans le département du Gard, en région Languedoc-Roussillon.
Entre le mont Aigoual et les gorges du Tarn se situe l’abîme de Bramabiau.
Le bœuf qui brame ...
Le ruisseau du Bonheur prend sa source près du col de la Serreyrède. Il coule au fond d’une petite vallée longue de quelque cinq kilomètres avant de s’enfoncer dans le causse de Camprieu en de multiples pertes. Le ruisseau se scinde alors en plusieurs rivières souterraines qui creusent un véritable labyrinthe de plusieurs kilomètres avant de resurgir à l’air libre en prenant le nom de Bramabiau.
Nager dans le Bonheur, c’est le pied ...
Édouard-Alfred Martel découvrit l’abîme de Bramabiau en septembre 1884. La description qu’il fit des galeries souterraines, « un caprice de la nature tel qu’on n’en connaît pas de semblable », rendit rapidement Bramabiau célèbre. Martel en réussit la traversée le 28 juin 1888 accompagné de Marcel et Gabriel Gaupillat, Philippe Cheilley, Émile Foulquier, Hippolyte Causse, Louis Armand, Claude Blanc et Émile Michel. 1 300 m de traversée avaient été franchis. Le procès-verbal rédigé à la mairie de Camprieu à l’occasion de cette traversée fait figure d’acte de naissance de la spéléologie.
Une pause historique pour le GSAM ...
Un spéléologue qui se respecte doit donc avoir la traversée de Bramabiau dans son CV ... C’est donc 7 braves qui se préparent ...
Les préparatifs ...
Vu les averses tombées en début du séjour, nous passons à l’accueil pour vérifier la possibilité de la course. On ne nous dément pas, mais on nous fait comprendre qu’il vaut mieux avoir des combinaisons néoprène et que l’on va bien s’éclater ! Comprenne qui pourra ...
Et c’est parti ...
Départ à 10 h 36 très précisément. Le premier ressaut, qui doit être insignifiant en étiage, donne tout de suite l’ambiance ... Heureusement, un amarrage naturel est bien placé et il faut sortir une corde ...
Le premier ressaut ...
Il y en a qui ont eu bon nez de ne pas venir ...
Le courant pousse fort, et nous voilà déjà au dessus d’une belle cascade. Il faut l’équiper avec une corde et utiliser le descendeur, pour ceux qui l’ont pris ...
Pour nettoyer le matériel, y a plus fort ...
Ambiance aquatique, mais plus moyen de faire demi-tour ...
Mais c’est un tout petit ressaut qui donnera bien des soucis ... Toute la largeur de la galerie est balayé par la lame d’eau et il faut chercher un étroit passage entre la cascade et la paroi. Philippe fera une chute, heureusement dans l’eau, en récupérant la corde !
Un petit ressaut ... çà mouille !
Difficile de trouver un coin pour attendre les suivants ...
Passage des embruns ...
Besoin de récupération ...
L’eau à 4°, ça vivifie les chairs...
Puis nous nous engageons dans une diaclase très haute, poussé par un fort courant. Il faut se freiner en se tenant aux parois et éviter les pièges constitués de morceaux de bois coincés.
Une haute diaclase ...
Les lumières de la partie ouverte au public annonce la fin de la traversée. Il faudra chercher la sortie, en faite une escalade, pour rejoindre la sortie aménagée. Il est 13 h !
La photo souvenir ...
Depuis ses débuts et presque chaque année, le club et la section ASCAP organisent une équipée vers d’autres karsts lointains. Çà permet de voir autre chose et de se retrouver quelques jours entre nous.
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